Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Spécial Sainte Lucie : La baie de Soufrière - un milieu sous haute surveillance

    La mise en place de l’aire protégée de Sainte-Lucie

    Confrontés à des tensions entre pêcheurs et touristes, les autorités de Sainte-Lucie ont mis en place, dans les années 90, une aire marine protégée : la Soufriere Marine Management Association. Aujourd'hui, grâce aux efforts de la SMMA, les tensions se sont calmées et l'écosystème marin a retrouvé ses couleurs.

     

    Si la SMMA n’avait pas été créée, la biodiversité de la baie de Soufrière serait aujourd’hui détruite, selon Kai Wulf. En cela, cette expérience est un bon exemple de gestion durable et globale d’un territoire.

    Pourtant, depuis quelques années, la baie de Soufrière est de nouveau en danger. Les conflits sur l’aire marine ne sont plus en cause.

    Aujourd’hui, la menace vient de la terre. Les promoteurs immobiliers, bien conscients de l’attrait qu’offre Soufrière, construisent des hôtels sur le littoral sans qu’aucun réseau d’égout ou de collecte des eaux usées n’existe.



    Mis à nu, les terrains, lessivés par les cyclones et les pluies tropicales, rejettent des tonnes de sédiments sur les fonds coralliens, au risque de les asphyxier. « Nous pouvons faire tous les efforts du monde pour que le milieu marin soit protégé, explique Kai. Si nous ne contrôlons pas ce qui vient de la terre, tous ces efforts seront anéantis. » C’est le syndrome du serpent qui se mord la queue : l’aire marine, protégée pour assurer la venue des touristes, attire désormais des constructions immobilières synonymes de danger écologique. Au cours des prochaines années, le gouvernement de Sainte-Lucie aura la responsabilité de limiter la sédimentation et de réglementer les constructions immobilières sur le littoral.