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Excursion à l'Altiplano

Après une bonne nuit de sommeil, les organismes fatigués sont de nouveau prêts à repartir dans l’Altiplano. Décision est prise que les filles resteront au QG et que les garçons partiront en vadrouille à la rencontre des membres d’une coopérative éloignée, le véhicule d’ACRA ne permettant pas à tous de venir. Nous sommes accompagnés de Franco, très avenant et au sens du pilotage rassurant dans le chaos de la circulation bolivienne : les véhicules se doublent aussi bien par la gauche que par la droite, la priorité à droite est remplacée par la loi du plus fort et, les chiens errants qui ignorent tout des passages piétons (par ailleurs inexistants), jouent aussi bien avec leur vie qu’avec les nerfs des conducteurs pressés.

Nous rendons visite à une première organisation où Franco vient compiler plusieurs informations sur la croissance des salades sous serre. Notre accompagnateur nous apprend une chose étonnante : les légumes poussent plus ou moins vite selon les cycles de la lune. Plusieurs aspects de la vie humaine seraient d’ailleurs conditionnés par la course de l’astre : la croissance des ongles et des cheveux, notre comportement au quotidien, les naissances… A méditer.

Nous parvenons à la OECA où nous sommes d’emblée invités à partager le repas des socios. Les femmes posent à même le sol des tissus colorés où se mêlent plusieurs variétés de papas (pomme de terre), le plat national. L’assiette qui nous est présentée est agrémentée d’un petit poisson pêché à quelques encablures. Les eaux claires du lac Titicaca, le plus haut lac navigable au monde, sont en effet à portée de pierre et ses reflets chatoyants viennent s’ajouter à la beauté du paysage montagneux environnant. Alex ne fait qu’une bouchée de son repas, tandis que les estomacs douloureux de Joël et de Paul invitent à davantage de prudence.

Notre évaluation accomplie, nous rejoignons les filles à La Paz où nous nous employons à l’analyse qualitative de ces données. Nous disposons d’un mois pour produire une étude d’impact complète et pertinente, nous ne pouvons guère nous permettre de perdre du temps. Et c’est fatigués, mais toujours heureux, que nous nous attelons ensuite à un énième challenge : une compétition de tarot sur nos neuf mois à l’étranger… que le meilleur gagne !

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