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La voie verte Foix-St Girons fait des émules en Ariège

Car ce projet exemplaire fait déjà des émules sur le territoire où l’on a déjà commencé à exploiter ces anciennes voies désaffectées pour faire du vélo et de la randonnée de loisirs.

Il est vrai qu’avec une fréquentation de 30 000 personnes par an, la voie verte peut rapidement devenir un atout de développement touristique pour peu que les prestataires (magasins de vtt fat bike pas cher, bars, parc loisir...) s’installent de part et d’autre de cet axe…

«Nous avons prévu l’édition d’une plaquette destinée aux visiteurs pour les amener à rendre visite aux producteurs ou aux artisans locaux qui se trouvent à proximité de ce circuit» poursuit le président de la Communauté de communes du Séronais.

Visite de passages souterrains, d’ouvrages d’art ou de croisement, aucun détail n’aura échappé à cette délégation… y compris le coût de l’entretien de cet espace mutualisé: «il faut compter entre 1500 euros le kilomètre (sachant que le Conseil général nous subventionne à hauteur de 1000€).Cela va d’opérations ponctuelles telles que le passage de l’épareuse-débroussailleuse (3 fois par an) à la restauration des ouvrages d’art»

Selon lemaire de Sonnac sur l’Hers, la voie verte est un véritable produit d’appel touristique pour l’Aude et à terme elle permettrait de faire le lien entre deux sites patrimoniaux majeurs, le canal du Midi et le château de Montségur.

Les responsables du Conseil général de l’Aude sont prêts à venir faire une visite de terrain.

Le vice président de la communauté de communes du Pays des Pyrénées Cathares, a quant à lui fait ses projections pour l’avenir: la voie verte est opérationnelle sur son territoire depuis 4 ans mais son revêtement est contre performant, le mobilier est à restaurer et les aires de départ déjà vieillissantes...

Il a calculé, l’investissement est de l’ordre de 1,8M€ pour un circuit de 18km entre Lavelanet et Mirepoix.

Aujourd’hui il est prêt à s’engager dans un travail de réflexion mais il demande un traitement identique pour la voie verte du pays des Pyrénées cathares (une prise en charge semblable à celle du Séronais par le Conseil général): «c’est une question d’harmonisation et d’équité de traitement des territoires»

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