Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le tourisme polaire : vers un imaginaire nordique

    De plus en plus de voyageurs se lancent dans l’aventure du Grand Nord. Un voyage fascinant, mais qui nécessite une organisation responsable pour ne pas perturber cet écosystème fragile.

    polaire.jpg

    Partir sur les traces du « Pourquoi pas », échanger avec des Inuits, respirer un air pur depuis des millénaires reste le rêve de plus en plus de touristes.

    Voyage au pays blanc

    De nombreux artistes, explorateurs ou encore de scientifiques s’aventurent sur les Pôles, à commencer par Robert Everest et jusqu’au début du XXe siècle. Les premiers « touristes polaires » débarquèrent sur la glace dans les années 20. Un célèbre croisiériste organisait les premières expéditions. De nos jours, plus qu’une aventure, c’est bien la fonte des glaces qui attire des « éco touristes » vers le nord. Le monde polaire n’existera bientôt plus. Lever les yeux vers cette blancheur incomparable n’a – par les temps qui courent – pas de prix.

    Les destinations les plus prisées restent l’Alaska, l’Islande, le nord du Canada, le Groenland, Svalbard, la Scandinavie septentrionale et la Russie. En général, les visiteurs rejoignent le désert blanc en avion, en voiture ou encore en bateau. Les croisières, plus faciles d’accès, remportent un franc succès. Avec un bon équipement et une condition physique adequat, les touristes peuvent s’aventurer sur des territoires naturels inviolés. Certains pratiquent également la chasse et la pêche, bien que la règlementation en la matière reste très contraignante.

    Yukon, en Alaska, est un petit morceau de terre où 50 % de ces habitants travaillent dans le secteur du tourisme. Ils accueillent des visiteurs curieux de venir observer la nature sauvage, de s’intéresser à l’histoire de la ruée vers l’or, de pratiquer la randonnée ou encore de connaître la culture indigène. Cette affluence perturbe-t-elle cet écosystème fragile ? Oui, la nature et les habitants des régions polaires ont, de tout temps, étaient gênés par les visiteurs qui ont dégradé ou pillé des monuments, par exemple. Les expéditions laissent parfois dans leurs sillages des déchets. En revanche, le tourisme polaire pourrait justement donner à ces populations les moyens de maîtriser les dérives et de protéger les sites. Reste à savoir si cela suffira à couvrir ces territoires immenses.